Les cystites et autres infections urinaires peuvent être prévenues et combattues par des traitements naturels, ou dits de « médecine douce ». À quels résultats peut-on s’attendre avec ces techniques ? Que peut-on faire en complément d’un traitement antibiotique ?
Les solutions médicales contre les infections urinaires
Face à une infection urinaire, plusieurs options s’offrent à nous. Certaines supposent le recours à des antibiotiques délivrés sans ordonnance, et d’autres sollicitent des ressources naturelles pour lutter contre l’infection. Ces techniques peuvent être utilisées ensemble ou à part, selon les résultats qu’elles permettent d’obtenir.
Les méthodes naturelles contre l’infection urinaire
Quelques méthodes naturelles peuvent se montrer très efficaces contre les différentes formes d’infections bactériennes, telles que l’infection urinaire.
Le jus de canneberge (ou cranberry)
Le jus de canneberge est reconnu pour ses propriétés antibactériennes. Elles sont dues aux proanthocyanidines qui génèrent un effet particulier sur les bactéries capables de se développer au sein du système urinaire. Ces quelques substances ont le pouvoir d’empêcher les bactéries de s’ancrer aux parois et aux muqueuses présentes dans le système urinaire.
Le jus de canneberge se prend donc en prévention des infections, mais peut aussi venir renforcer les actions menées pour les enrayer. Durant une crise de cystite, la canneberge peut être prise sous forme de gélules : ses principes actifs sont alors concentrés et encore plus efficaces. Mais la canneberge peut tout à fait être consommée sous forme de jus ou de tisane. Il n’existe aucune contre-indication à la consommation de cette baie sous toutes ses formes.
Le D-mannose
Cette solution se destine avant tout aux infections urinaires à l’Escherichia coli récidivante. Il s’agit d’une alternative douce contre les cystites. Elle est généralement utilisée lorsque l’infection est causée par la bactérie Escherichia coli. Ce produit est doté d’un sucre simple que l’on trouve dans certains fruits comme la canneberge.
Il existe un produit Naturel français, qui allie les propriétés de ces 2 éléments, ainsi que de l’Hibiscus :
- Le D-mannose recouvre les parois du tractus urinaire.
- La Canneberge, ou Cranberry, est riche en flavonoïdes (puissants antioxydants naturels).
- Et l’Hibiscus, est utilisé pour améliorer l’élimination rénale de l’eau, pour stimuler les fonctions d’élimination de l’organisme, et contribue au fonctionnement normal du tractus urinaire.
Les huiles essentielles
Certaines huiles essentielles sont reconnues pour leurs propriétés décongestionnantes et antiseptiques. Lorsqu’une crise infectieuse se déclenche, il faut masser la zone du bas ventre entre trois et quatre fois par jour. Pour cela, il est possible d’utiliser une synergie d’huiles essentielles composée d’huile essentielle d’estragon, de thym à thujanol, de santal, de sarriette ainsi que de l’huile végétale de calophylle. Une goutte de chaque huile essentielle ajoutée à cinq gouttes d’huile végétale fera l’affaire.
L’utilisation d’huiles essentielles dans ce cadre n’est pas recommandée pour les femmes enceintes et les enfants.
L’homéopathie
L’homéopathie est une médecine douce souvent utilisée pour les cas d’infections urinaires. On peut utiliser le Colibacillinum, le Cantharis 5CH à 9CH, ainsi que le Mercurius corrosivus 9 CH et le Cystocalm. Ces produits seront parfaitement indiqués contre cette forme d’infection urinaire. Il est aussi possible de se tourner vers le Staphysagria 15 CH si la cystite est d’origine psychosomatique.
Les remèdes naturels dits de « confort » ne sont généralement que des compléments de traitements médicaux que l’on prend après avoir sollicité un avis médical.
Les tisanes diurétiques
Consommer régulièrement des tisanes diurétiques est généralement recommandé pour lutter contre les infections urinaires et les récidives. Il faudra privilégier certaines plantes comme l’ortie blanche, la reine-des-prés, le chiendent, les stigmates de maïs, le paritaire, ou l’aubier de tilleul sauvage du Roussillon. Elles constitue donc une solution préventive et de lutte contre l’infection urinaire, et notamment la cystite.
Les résultats de la médecine douce sur le long terme
Si les infections urinaires sont occasionnelles, ces solutions naturelles permettent de prévenir leur apparition et peuvent favoriser l’efficacité des traitements lorsque l’infection est déclarée. Mais elles doivent être appliquées en parallèle des bonnes habitudes recommandées contre les infections urinaires.
Ces solutions peuvent s’avérer efficaces pour certaines personnes, et être totalement obsolètes pour d’autres. Si les symptômes de l’infection urinaire perdurent malgré la prise d’antibiotiques sans ordonnance et l’application de ces techniques de médecine douce, il est nécessaire de solliciter un avis médical. De même, lorsque les infections surviennent plus de quatre fois par an, il devient essentiel de consulter un professionnel de santé.
Les tisanes et le jus de canneberge peuvent être consommés tout au long de l’année dans le but de protéger le système urinaire des infections. Elles peuvent aussi venir renforcer les effets produits contre les bactéries par les médicaments antibiotiques sans ordonnance lors des crises.
Quelques autres actions peuvent être mises en place pour aider l’organisme à se protéger des infections bactériennes.
Les actions de préventions contre les infections
Il n’y a pas de meilleur traitement que l’hygiène de vie pour lutter contre la récidive d’infection urinaire. Adopter une alimentation saine et de bonnes habitudes est le meilleur moyen d’obtenir des résultats à long terme contre les infections bactériennes.
L’alimentation
Boire beaucoup est une base pour lutter contre les infections urinaires. Certaines eaux minérales sont plus indiquées que d’autres contre les cystites, mais il est simplement conseillé d’en boire entre un litre et demi et deux litres par jour. Boire en quantité est un très bon moyen de soutenir les reins et filtrer le sang correctement.
D’autre part, une alimentation trop riche en aliments acidifiants peut être une ennemie de l’organisme contre les infections urinaires. Ces produits sont les laitages, les viandes rouges, les charcuteries, l’alcool, le café, le gluten ou encore, les sucres raffinés. Il n’est pas question de se priver, mais de consommer ces produits dans des proportions raisonnables.
L’hygiène
L’hygiène est un élément clé pour lutter contre le développement des bactéries dans le système urinaire. Elle passe par de petites habitudes à adopter pour les femmes et les hommes et elle permet de réduire les risques de contracter une infection urinaire. Ces mesures d’hygiène concernent le port de vêtements spécifiques, les habitudes à prendre après les rapports sexuels ou après être allé(e) aux toilettes par exemple.
Pour conclure
Il ne faut pas perdre de vue le fait que les infections urinaires sont des infections causées par le développement de bactéries dans l’organisme. S’il est possible d’agir contre par le biais de médicaments antibiotiques sans ordonnance et de quelques techniques de médecine douce, il ne faut pas trop attendre si aucun résultat n’est obtenu. Les infections urinaires peuvent évoluer et générer de graves problèmes de santé si elles ne sont pas traitées. Le mieux est de prendre de bonnes habitudes tout au long de l’année, et de se soigner sans attendre si une crise infectieuse se déclare.
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