l’examen cytobactériologique

La preuve de l’infection urinaire est caractéristique par l’examen cytobactériologique des urines. Le plus gros risque pensant sur les femmes qui ne traitent pas une contamination urinaire à temps est l’insuffisance rénale terminale. en grande majorité des femmes connaîtront une empoisonnement urinaire lors de leur vie. Ne pas traiter une septicémie urinaire peut avoir des problèmes graves sur l’organisme.

besoin obsédante et continuelle d’uriner, brûlures pendant la miction, douleurs dans le bas-ventre… dès lors que le diagnostic posé, la cystite sera traitée par des antibiotiques, le plus souvent à dose unique ou par un traitement de maximum 5 jours.

Les symptômes de la cystite

Les symptômes de la cystite surviennent de façon assez brutale et peuvent être : des brûlures ou des douleurs en urinant ; une impression de poids dans le bas du ventre ; des besoins pressants d’uriner ( impression de ne pas pouvoir se garder ) ; des besoins d’uriner très souvent sans pouvoir faire sortir à l’extérieur beaucoup d’urine ( pollakiurie ) ; des urines problèmes, dégageant une odeur inhabituelle et comportant éventuellement des traces de sang. En revanche, lors d’une empoisonnement urinaire localisée à la vessie ( cystite ), la personne n’a pas de douleur lombaire et sa chaleur est normale ( la présence d’une fièvre est le signe d’une atteinte infectieuse rénale ou pyélonéphrite ).

La cystite est intimement reliée à l’anatomie de la femme : les voies génitales et l’anus sont proches de l’urètre effeminé, ce petit tuyau de trois à 4 centimètres qui sert à vider la vessie. La contamination par les germes intestinaux et vaginaux se produit par simple voisinage, ce qui va occasionner une cystite. Dès les premières courbatures urinaires et impérieuses projets d’uriner, il faut prendre rendez vous avec au plus vite votre médecin. Une septicémie urinaire non traitée peut en effectivement dégénérer en empoisonnement des reins grave.

Epidemie de cystite

La cystite est une épidémie urinaire localisée au niveau de la vessie. Le plus souvent, elle est due à la bacille Escherichia Coli. Fréquente chez la femme, elle est en général sans gravité. Lorsqu’elle survient chez des personnes fragiles, la prise en charge se doit d’être conforme. Quest-ce que la cystite ? La cystite est une infection urinaire localisée au niveau de la vessie. On parle de cystite aiguë. elle se trouve être due, dans 90 % des cas, à une microbe appelée « Escherichia coli » ; mais d’autres bactéries ou organismes peuvent en être la cause. Cette contamination urinaire survient quand cette bactérie, présente de manière naturelle dans le tube digestif, pénètre dans l’urètre, et ensuite remonte dans la vessie, et commence à se multiplier. Une femme sur deux présente au cours de son existence un ou plusieurs épisodes de cystite aiguë. Deux pics de fréquence sont observés : au début de votre activité sexuelle et après la pré-ménopause. il y a des cystites chroniques non infectieuses Il s’agit : de la cystite interstitielle : maladie d’inflammation chronique non infectieuse de la vessie, des cystites survenant lors de la prise de certains médicaments ou séquellaires d’un traitement par radiothérapie…

Comment soigner une cystite ?
-Une fois le diagnostic posé ( grâce au test de la bandelette ), si ce dernier est concret, le médecin vous prescrira des antibiotiques à dose unique ou un traitement de maximum 5 jours.
-En première intention, un traitement par fosfomycine trométhanol en dose unique est inventé ;
– En deuxième intention, le pivmécillinam peut être prescrit pendant 5 jours ;
– En 3ème intention, les fluoroquinolones ( ciprofloxacine, loméfloxacine, norfloxacine, ofloxacine ) sont également très efficaces en dose unique ou en traitement de 3 jours. enfin, la nitrofurantoïne, en traitement court de 5 jours peut également être envisagée ;
– Vous devrez aussi avaler généreusement et faire pipi systématiquement le jour même.
– Évitez les rapports sexy jusqu’à la disparition des symptômes.
– Les symptômes de la cystite peuvent perdurer 2 à 3 jours après la prise du traitement, surtout lorsqu’il s’agit d’une monodose, et ensuite disparaissent. Aucun contrôle n’est alors nécessaire. Si persistent au delà cependant, consultez votre médecin.

L’examen cytobactériologique

La preuve de l’infection urinaire est caractéristique par l’examen cytobactériologique des urines. Le plus gros risque pensant sur les femmes qui ne traitent pas une septicémie urinaire à temps est l’insuffisance des reins terminale. la majorité des femmes connaîtront une septicémie urinaire au cours de leur vie. Ne pas traiter une empoisonnement urinaire peut avoir des conséquences sur le groupe.

La cystite est intimement liée à l’anatomie de la femme : les voies génitales et l’anus sont proches de l’urètre effeminé, ce petit conduit de trois à quatre cm qui permet de vider la vessie. La contamination par les germes intestinaux et vaginaux intervient par simple voisinage, ce qui va causer une cystite. Dès les premières brûlures urinaires et impérieuses idées d’uriner, il faut consulter dans de brefs délais votre médecin. Une septicémie urinaire non traitée peut en effet dégénérer en infection rénale important.

Le lien entre la cystite et la nourriture

Les médecins ne l’évoquent pas souvent et pourtant, la nourriture est l’une des causes premières de bon nombre de nos maux, à l’image de la cystite. Quel lien existe-t-il entre l’infection urinaire et la nourriture ?

Le rôle des aliments acidifiants dans la cystite

La cystite est une infection de l’appareil urinaire, de l’un ou de plusieurs de ses organes. Elle est généralement causée par une souche de la bactérie Escherichia coli, même si elle peut avoir d’autres origines. Douleurs, besoins fréquents d’uriner, sensations de brûlure lors de la miction… Ce sont des symptômes courants de l’infection, et parfaitement reconnaissables. Mais au cours des études menées sur la cystite, les chercheurs ont découvert que notre alimentation joue aussi un rôle clé dans l’apparition et la prolifération des bactéries.

Une alimentation acide favorise l’apparition de l’infection

Le pH (le taux d’acidité) de notre alimentation semble jouer un rôle majeur dans l’apparition et le développement de l’infection urinaire. Plus l’urine est acide, et plus elle constitue un territoire de prolifération propice aux bactéries responsables des infections urinaires. Une alimentation trop acide peut donc irrémédiablement favoriser le risque de cystite.

En effet, les bactéries présentes dans nos intestins ont pour mission de convertir les molécules issues de nos aliments en molécules aromatiques. Celles-ci portent aussi le nom de « déchets » (ou aryle). Ces déchets sont évacués de l’organisme par le biais des urines. Selon les spécialistes, certains composés aromatiques bloquent la croissance des bactéries, tandis que d’autres la favorisent. Ces derniers proviennent de l’alimentation acide.

Les aliments acides pour notre organisme ne sont pas ceux qui présentent un goût acidulé. Il s’agit de ceux qui sont riches en sucre et en mauvaises graisses. Il s’agit notamment des aliments transformés et des plats industriels, qui sont littéralement gorgés de sucres, d’acides gras saturés et d’acides gras trans.

Prévenir les infections urinaires grâce à la nourriture

Vous l’aurez compris, les aliments acides favorisent l’apparition et le développement des bactéries dans l’appareil urinaire. En d’autres termes, ils favorisent les infections urinaires ! Pour les éviter et préserver son organisme, il est essentiel de préserver un équilibre acido-basique normal dans son corps. Et pour cela, il faut s’intéresser de plus près au contenu de nos assiettes, en privilégiant les aliments dits « alcalins ».

Privilégier des aliments alcalins

Par définition, les aliments alcalins ne possèdent pas d’acide. Leur composition permet au contraire de réduire les effets nocifs des aliments acides sur l’organisme. Les fruits sont les aliments alcalins par excellence, et notamment le citron, la banane, le melon, les fraises, les mûres, les abricots, les framboises, le raisin, la figue, la poire, les agrumes, les nectarines… Si certains ont un goût acide, cela n’a rien à avoir avec leur taux d’acidité dans l’organisme ! On peut aussi citer les légumes parmi les aliments alcalins. Brocolis, choux, asperges, épinards, betterave, céleri, poivron, carotte…

Pour une alimentation anti-cystite efficace, privilégiez également les protéines végétales (légumineuses, graines, oléagineux) et des sources saines et peu grasses de protéines animales (volailles, poulet, fromage sans matière grasse, etc.). Il en est de même pour les assaisonnements et les épices, comme le curry, le curcuma, le gingembre, le piment rouge, la cannelle… Ce sont d’excellents aliments alcalins, qui vous permettront de maintenir l’équilibre dans votre corps.

Les aliments acides à éviter

Limitez les boissons sucrées (jus de fruits industriels, sodas) ainsi que les produits transformés et sucrés. Réduisez votre consommation de viande rouge, de poisson, de chocolat ainsi que de laitage. Il en est de même pour les boissons alcoolisées, le café et les charcuteries. Apprenez à réintégrer les fruits et les légumes dans votre alimentation, afin d’éviter au maximum les récidives de cystite !

Infection urinaire chronique

Le terme « infection urinaire chronique » désigne les infections urinaires à répétition. Si les symptômes sont les mêmes que les infections classiques, les infections chroniques peuvent être éprouvantes et il est souvent difficile de s’en débarrasser. Qu’est-ce qui les caractérise ? Et comment rompre ce cercle vicieux ?

Reconnaître les infections urinaires chroniques

Ce type d’infection urinaire porte plusieurs noms : « cystite récidivante », « infection urinaire à répétition ». Ces termes désignent pourtant une seule et même affection : l’infection d’une ou de plusieurs parties du système urinaire.

Savoir identifier les cystites récidivantes

D’une manière générale, on distingue deux types d’infections urinaires : les infections sans fièvre, que l’on nomme cystite ou urétrite en fonction de l’organe touché, et les infections avec fièvre qui peuvent être des prostatites ou des pyélonéphrites. Dans ces deux cas, l’infection est due à la prolifération de bactéries au sein du système urinaire et des urines (habituellement stériles).

Les symptômes de l’infection urinaire chronique sont les mêmes que ceux des infections urinaires classiques : brûlures lors de la miction, besoins fréquents d’uriner, possibles douleurs dans le bas-ventre, urines troubles, odorantes et parfois hémorragiques… En cas de prostatite ou de pyélonéphrites, de la fièvre s’installe, ainsi que des douleurs.

Alors, qu’est-ce qui différencie les infections chroniques des infections classiques ? La fréquence d’apparition de l’infection, tout simplement. Lorsqu’une personne est touchée par une infection urinaire plus de deux ou trois fois par an, les médecins la qualifient le plus souvent de chronique. Outre la répétition plus fréquente de l’infection, les symptômes et les traitements demeurent les mêmes.

Comment prévenir ce type d’infection urinaire chronique ?

La question qui peut alors se poser est « peut-on prévenir les infections si elles sont chroniques ? » La réponse est oui, en mettant en place des actions de prévention, mais aussi en soignant correctement chaque infection qui se déclare.

Des actions hygiénodiététiques pour prévenir les infections urinaires chroniques

Pour limiter les récidives, plusieurs actions peuvent être mises en place. La première consiste essentiellement à boire beaucoup, afin d’uriner beaucoup. Ici, les volumes d’urines sont essentiels : ils permettent de rincer régulièrement la vessie et les conduits urinaires. Dans l’idéal, il est conseillé de consommer un litre et demi d’eau par jour, voire deux litres. Mais nous ne respectons pas tous cette mesure, alors qu’il s’agit d’un geste de santé essentiel.

Ensuite, il ne faut jamais attendre pour vider sa vessie lorsqu’elle est pleine, en générale toutes les trois ou quatre heures. Bien sûr, la capacité de l’organe peut varier en fonction des personnes, mais en moyenne, elle est de 300 ml. Se retenir d’uriner trop souvent et trop longtemps peut être néfaste et peut favoriser la multiplication des germes.

Enfin, trois autres conseils pourront s’avérer utiles dans la lutte contre les infections récidivantes. L’utilisation d’un savon simple pour la toilette intime est recommandée. Les solutions antiseptiques n’offrent pas un résultat satisfaisant. Par ailleurs, après chaque selle, il faut s’essuyer d’avant en arrière et non l’inverse. Cela permet d’éviter la contamination de l’urètre. Enfin, veillez à avoir un transit intestinal régulier et sain afin d’éviter les constipations et le développement de la bactérie le plus souvent à l’origine des cystites.

Les traitements possibles des infections urinaires récidivantes

Comme nous l’avons évoqué, chaque cystite (ou autre type d’infection) doit être correctement soignée afin de limiter les risques de récidive. Mais pour traiter l’infection, les antibiotiques sont indispensables.

Les antibiotiques pour traiter l’infection et éviter son évolution

Face à une infection, les médecins prescrivent des traitements à base d’antibiotiques. Si certains patients ont la possibilité d’obtenir des prescriptions rapides, ce n’est pas le cas de tous. Ainsi, des traitements antibiotiques sans ordonnance existent et permettent de traiter rapidement une infection. Dans ce cadre, plusieurs médicaments existent : le Suprax, le Triméthoprime, le macroBID et le Ciprofloxacine. Ces antibiotiques sont dotés de spécificités à prendre en compte lors du traitement des infections.

Par exemple, le Suprax et le Triméthoprime sont les plus efficaces contre les infections de la vessie, alors que le macroBID est efficace contre l’infection de l’urètre (urétrite). Le Ciprofloxacine est un antibiotique généralement utilisé contre la pyélonéphrite et la prostatite, deux formes évoluées de l’infection urinaire basique.

Les traitements naturels complémentaires

Les antibiotiques sont indispensables pour traiter correctement les infections urinaires chroniques et classiques. On peut cependant appuyer leurs actions contre les bactéries avec des traitements naturels complémentaires.

Les tisanes diurétiques peuvent aider le corps à éliminer les bactéries et à nettoyer le système urinaire. Le jus de canneberge est une boisson idéale à consommer régulièrement pour atteindre ce même but. Ses propriétés antibactériennes se montreront d’une grande utilité face à la prolifération des bactéries. Mais aussi pour soulager les douleurs.

L’homéopathie et les huiles essentielles peuvent aussi aider à soulager les douleurs causées par les bactéries. Par exemple, les huiles essentielles de santal, de thym, d’estragon, de thujanol et de sarriette remplissent ce rôle antibactérien à merveille, tout comme l’huile végétale de calophylle. Mais l’utilisation de ces produits naturels n’est pas conseillée à tous : enfants et femmes enceintes ne pourront pas se tourner vers cette solution.

Pour conclure

L’infection urinaire chronique est une infection qui se déclare généralement plusieurs fois par année. Pour éviter de subir ces récidives, il est possible d’adopter des gestes simples (boire beaucoup, adopter une alimentation saine, ne pas retenir les envies d’uriner) et de les combiner à la consommation récurrente de certains produits naturels comme le jus de canneberge. Mais si l’infection se déclare, le traitement antibiotique demeure le seul traitement viable pour enrayer la prolifération bactérienne.

Comment soigner une cystite ?

Vous avez décelé les symptômes d’une infection urinaire et vous souhaitez soigner une cystite rapidement ? Les médicaments antibiotiques sans ordonnances sont une solution idéale.

La cystite : qu’est-ce que c’est ?

La cystite désigne une infection bactérienne que l’on classe parmi les pathologies liées à l’appareil urinaire. En d’autres termes, il s’agit d’une infection urinaire définie par une inflammation de la vessie. Elle est le plus souvent causée par l’Escherichia coli, une bactérie aussi appelée l’E. coli. L’infection urinaire peut, dans de plus rares cas, être allergène, de type radique ou encore interstitielle.

L’infection gagne d’abord le conduit urétral (celui qui permet d’éliminer les mictions) et remonte pour finalement s’installer dans la vessie. L’infection se manifeste par différents symptômes courants tels qu’un besoin fréquent d’uriner, des douleurs dans le bas ventre, des mictions irritantes ou de l’hématurie (présence de sang dans les urines).

Soigner une cystite : les antibiotiques

Les antibiotiques constituent les médicaments à utiliser en cas d’infection bactérienne. Ils sont donc indispensables pour soigner une cystite. Néanmoins, il peut être long et compliqué d’obtenir un rendez-vous chez un médecin et l’ordonnance qui l’accompagne. Heureusement, il existe plusieurs médicaments sans ordonnance très efficaces contre l’infection urinaire.

Même si elle peut impressionner, la cystite est la forme d’infection du système urinaire la plus banale. Elle peut donc se traiter simplement à l’aide de médicaments antibiotiques sans ordonnance. Il est alors possible de soulager rapidement les douleurs et les symptômes liés à la cystite.

Le MacroBID > achetez ce médicament

Le MacroBID est un médicament antibiotique utile pour traiter une cystite, que l’on peut obtenir sans ordonnance. Pour soigner une cystite, il suffit d’en avaler un comprimé deux fois par jour. Il se destine à traiter les différents symptômes de l’infection. L’agent actif du médicament est la nitrofurantoïne. Celle-ci se libère en continu après chaque prise, et traverse les reins de manière à agir sur l’ensemble du système urinaire. Son action est ciblée et rapide.

Le Suprax > Achetez ce médicament

Le Suprax est un second médicament antibiotique efficace pour soigner une cystite. Il s’agit d’un antibiotique que l’on dit à « spectre large » généralement utilisé pour traiter les cystites non récidivantes. Ce médicament constitue donc une solution rapide pour traiter les infections ponctuelles et soulager les douleurs. La prise de Suprax permet de détruire rapidement les bactéries en raison de la présence de son agent actif : la céfixime.

Le Cirpoflaxine > Achetez ce médicament

Autre médicament antibiotique générique à spectre large, le Cirpoflaxine agit de manière vaste et puissante contre les bactéries à l’origine de l’infection. Son principe actif vise à bloquer la croissance des bactéries et à les détruire en ciblant l’enzyme indispensable à leur survie. Ce médicament est souvent recommandé contre les infections bactériennes telles que la cystite.

Le Triméthoprime> Achetez ce médicament

Ce quatrième médicament sans ordonnance permet de soigner une cystite de manière rapide et efficace. Il va bloquer la croissance des bactéries responsables de l’infection et se présente sous la forme de comprimés ou d’une suspension orale. En ciblant l’ADN des bactéries, le Triméthoprime favorise le travail du système immunitaire et permet de les éliminer.

Prévenir la cystite

Pour limiter les risques de récidive de l’infection, et ainsi éviter d’avoir à soigner une cystite, il est possible de mettre en place des actions de prévention très simples.

L’hygiène est très importante et représente un élément clé du développement des bactéries. Pour les femmes comme pour les hommes, quelques habitudes sont bonnes à prendre comme porter des sous-vêtements spécifiques et uriner après chaque rapport sexuel. D’autre part, consommer beaucoup d’eau permet aussi de prévenir l’apparition de bactéries. Enfin, il faut éviter de retenir trop longtemps une envie d’uriner sous peine de générer un environnement propice au développement des bactéries : l’urine stagnante.

Qu’est-ce que la cystographie ?

La cystographie est un examen médical assez courant, qui consiste en une radio de l’urètre ainsi que de la vessie. L’examen se divise en trois étapes et se pratique en cas de troubles urinaires ou d’infections urinaires.

La cystographie

La cystographie désigne un examen radiologique du système urinaire, et donc de la vessie. Il est assez courant et pratiqué par un médecin spécialisé dans la radiologie. Au cours de l’examen, la vessie et l’urètre sont tous deux observés.

L’examen cystographique

Grâce à la cystographie, on peut étudier les parois de la vessie et de l’urètre. L’examen consiste à injecter un produit à base d’iode au sein des voies urinaires. Il permet de rendre les parois visibles grâce à son effet contrastant. Pour injecter le produit, le médecin utilise une sonde qu’il introduit directement dans les voies urinaires du patient.

C’est un médecin spécialiste en radiologie qui pratique ce type d’examen médical. La salle dédiée à l’examen contient :

  • Un appareil composé d’une table basculante et d’un bras articulé. Ce dernier est muni d’un tube à rayons X capable de se déplacer.
  • Le personnel médical se place derrière un pupitre de commande. Une vitre ombrée le sépare généralement du reste de la pièce.

L’examen est-il douloureux ?

Il faut savoir que la mise en place de la sonde urinaire peut être désagréable, mais elle n’est pas douloureuse. De plus, l’injection du produit iodé de contraste est entièrement indolore. Seul un besoin d’uriner se fera ressentir lorsqu’il aura totalement rempli la vessie au cours de l’examen.

Dans quels cas pratique-t-on une cystographie ?

La cystographie est habituellement prescrite dans le cadre de troubles urinaires avérés ou d’infections urinaires. Il s’agit donc de comprendre le problème rencontré et d’identifier ses sources. L’intérêt de la cystographie réside dans le fait qu’elle permet d’observer précisément et attentivement la vessie. Le médecin peut donc visualiser sa position, sa taille, l’état des parois, etc.

Les anomalies et malformations peuvent ainsi être révélées. De ce fait, l’examen permet de révéler les éventuels rétrécissements au niveau de l’urètre, le canal permettant l’expulsion de l’urine.

Comment se déroule la cystographie ?

Aucune préparation à l’examen n’est nécessaire dans les jours ou les heures qui précèdent la cystographie. Le patient peut boire et manger comme il le fait habituellement. En cas d’allergie, le patient devra le signaler afin de recevoir un traitement à prendre la veille ainsi que le jour de l’examen. Ce dernier se décompose en trois étapes et dure approximativement une trentaine de minutes. Quelques étapes préalables à l’examen sont essentielles.

Le déroulement de la cystographie

En effet, le patient doit totalement vider sa vessie avant l’examen : il devra donc uriner. Il ôtera les vêtements indiqués dans un vestiaire avant de s’installer sur la table d’examen.

Le médecin radiologue va commencer à installer une sonde urinaire avant d’injecter le produit iodé afin de remplir progressivement la vessie du patient. Au cours du remplissage, des clichés vont être pris dans différentes positions. L’objectif est de visualiser les contours de l’organe. Le patient ne doit pas bouger ni retenir sa respiration durant l’opération.

À la fin de la cystographie, le radiologue émet un premier commentaire et enverra le contre rendu au médecin traitant du patient. Ce dernier les lui détaillera avant de lui indiquer la conduite à tenir.

Existe-t-il des risques ?

À l’image de nombreux examens médicaux, la cystite peut comporter un certain risque, cependant minime. L’injection peut parfois générer un malaise, mais ce dernier sera passager. Des patients réagissent parfois mal à l’iode. En cas de suspicion d’allergie, il faut en informer son médecin. Enfin, les erreurs médicales ne sont pas impossibles. Des saignements ou des blessures peuvent apparaître au niveau de l’urètre et de la vessie, mais ils sont rares.

Qu’est-ce que la bandelette urinaire ?

La bandelette urinaire est une méthode d’analyse biologique couramment utilisée pour identifier diverses maladies potentiellement présentes en étudiant le contenu des urines.

Utilisation de la bandelette urinaire

Comme son nom l’indique, ce procédé d’analyse se présente sous la forme d’une bandelette sur laquelle il suffit de déposer quelques gouttes d’urine. Elle se chargera de dépister une éventuelle maladie.

Quel usage pour la bandelette urinaire ?

Les tests urinaires sont donc totalement indolores, contrairement aux prises de sang. De plus, les bandelettes peuvent détecter de nombreuses maladies à un stade relativement précoce.

Les bandelettes peuvent détecter différents troubles comme les infections urinaires, mais aussi les lésions de l’appareil urinaire ou de la prostate, le diabète ou des lésions rénales. Les infections urinaires se manifestent par la présence de leucocytes et de nitrites dans les urines. Les lésions de l’appareil urinaires se détectent grâce à la présence de sang dans la miction. La présence de sucre dans les urines trahit le diabète, tandis que des lésions au niveau des reins seront révélées par la présence de protéines dans l’urine.

bandelette-urinaire

Comment s’utilise la bandelette urinaire ?

Il est extrêmement simple de réaliser un test à partir d’une bandelette urinaire.

La réalisation d’un test urinaire

Un patient désireux d’analyser ses urines devra uriner dans un récipient à jeun. Pour cela, il doit éliminer le premier jet pour ne préserver que quelques gouttes. Avec une seringue stérile, il prélèvera des gouttes d’urine qu’il déposera sur les différentes zones réactives présentes sur la bandelette.

Ensuite, l’urine excessive sera éliminée grâce à un geste de tamponnement. La bandelette devra être placée à l’horizontale de manière à ce que les différents composants réactifs n’entrent pas en contact. Les résultats de l’analyse apparaissent au bout d’une minute.

Il est totalement contre-indiqué de placer la bandelette dans le récipient qui contient l’urine. Deux raisons expliquent cela : le récipient n’est pas stérile et la quantité d’urine sur la bandelette serait trop importante. Pour la bonne réalisation du test, l’hygiène est très importante. Le lavage de mains et l’utilisation de matériel stérile sont recommandés.

Où se procurer un test urinaire ?

Si le patient décide par lui-même de tester son urine, il devra se procurer des bandelettes urinaires. S’il est possible d’en acheter en pharmacie, il est également possible de s’en procurer sur des sites Internet de confiance.

Interpréter les résultats de la bandelette

Il est relativement aisé de lire les bandelettes. Il suffit de comparer la bandelette utilisée avec la bandelette de contrôle fournie dans la boîte. Les diverses couleurs présentes sur la bandelette de contrôle peuvent apparaître ou non sur le test. La présence ou l’absence d’un trouble peut alors être révélée par la bandelette urinaire.

Lire les résultats de la bandelette

Les paramètres pourront aussi apparaître de manière graduelle en fonction des tests. L’intensité de la couleur traduit le degré de présence d’un paramètre. Les paramètres les plus souvent testés sont le sucre, les protéines, les leucocytes, le sang, le pH, l’acide ascorbique, les corps cétoniques, l’urobilinogène ainsi que le glucose et la bilirubine.

L’interprétation des résultats demeure donc la partie la plus complexe du test. Consulter un spécialiste est souvent recommandé. Autrement, le patient devra être en mesure de prendre en compte son histoire clinique et d’interpréter tous les paramètres dans leur ensemble. Par exemple, les nitrites est une indication de la présence de bactéries dans les voies urinaires. Or, cela n’offre pas beaucoup plus d’informations au patient.

Il est important de bien lire et de respecter les instructions présentes dans la notice d’utilisation des bandelettes pour ne pas fausser les résultats des tests ainsi effectués.